Nicky Gloria : Confidences Lesbiennes
Un défi amoral et dangereux où une femme mariée, Claire, ayant perdu son pari, est contrainte de coucher avec une autre femme...
Elle doit résister à Sandra, la lesbienne décadente, qui jouit déjà de son pouvoir, tissant sa toile dans un jeu à priori innocent. La part d’ombre dans ce qu’elle a de plus sournois et pervers…
Claire, l’innocente à la vie harmonieuse, mais dont la pureté va peu à peu se fissurer, dévoilant une nature aussi animale et tumultueuse que sa partenaire.
Comment le masque va-t-il tomber ? Comment le sexe entre femmes va t-il se déchaîner dans un tel paroxysme ? Jusqu’où peut-on aller pour assouvir ses désirs lorsqu’ils se dévoilent brusquement, dans cet état brut et primitif ?
A vous de le découvrir…
Bonne lecture.
Il esquisse un petit sourire sarcastique, et se remet à manger. L’autre homme jette de l’huile sur le feu en renchérissant :
- Dis, Fabrice, si tu te sens délaissé parce que ta femme préfère brouter du minou, n’hésite pas à venir nous voir !
Fabrice dodeline de la tête avec dédain. Mais je sens qu’il n’en mène pas large, chose qu’il n’osera jamais nous avouer. Il est trop tard maintenant pour les regrets. C’est d’un seul mouvement que nous nous tournons tous vers Laure alors qu’elle se rapproche de la table. Une seule question nous brûle les lèvres, mais personne n’a le courage de la poser. Elle s’écroule sur sa chaise, pousse un gros soupir, finit son verre, faisant durer le plaisir alors qu’on s’agite tous nerveusement, torturé par la même curiosité. Enfin, elle se décide à nous raconter :
- Pour l’instant, Claire résiste… Nerveuse au début, tremblante comme un animal que l’on méne à l’abattoir, avec ce petit air suppliant qui la rend encore plus désirable, elle s’est malgré tout prêtée au jeu…
Alors Sandra lui sort le grand jeu, les caresses qui pleuvent de la tête aux pieds, sensualité à fleur de peau, exploration approfondie et minutieuse, lèchement des orteils, puis de chaque doigt de la main… Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle met du cœur à l’ouvrage, elle se donne à fond, mais elle n’arrive pas encore à briser ses défenses… Pour l’instant.
- Pour l’instant ?
- Oui, ça commence à évoluer. Et Sandra a tenu parole jusqu’ici. Aucun baiser ne s’échange. Dis donc, Fabrice, ta femme est super affriolante avec sa robe qui descend jusqu’au ventre, comme une vierge qui se fait détrousser ! Qu’est-ce que je disais déjà ? Ah, oui, tout peut bousculer, car Sandra met le paquet, une tornade de sensualité qui ne laisse rien passer, léchant et dévorant chaque millimètre de peau comme si c’était le plus exquis des repas, à savourer lentement, prenant son temps pour mieux s’en délecter.
- Et Claire tient bon ? s’étonne l’une des filles de la piscine.
- Difficilement, j’y viens… Air timide et effarouché, regard de biche effrayée qui se demande ce qu’elle fait ici, Claire a fait ce qu’elle pouvait pour se donner une contenance, genre je ne craquerai pas, les filles c’est pas mon genre…
Mais c’est sa façon de respirer qui a commencé à la trahir, forte et saccadée. Surtout quand Sandra s’est occupée de ses seins, les dévorant et les aspirant goulument, trop ravie d’avoir trouvé une zone érogène, car Claire semble très sensible de la poitrine.
Puis, paniquée de voir que son corps la trahissait, elle a commencé à gémir doucement, à murmurer des « non non » affolés tout en se tordant en tout sens, les cuisses désespérément serrées, au bord de l’asphyxie. Elle a même voulu faire marche arrière mais Sandra lui a rappelé les règles, qu’elle devait tenir une heure, et cela d’un ton sans appel, comme elle sait si bien le faire, la femme dominante qui sait plier ses partenaires à ses caprices. Alors Claire a cédé à ses exigences, se prête au jeu. A mon avis, elle ne tiendra plus très longtemps… Elle n’est pas loin d’abandonner le combat, c’est ça qui l’effraie. Quand je les ai laissées, Claire s’accrochait malgré tout à sa morale comme une noyée s’accroche à sa bouée, pour ne pas sombrer… Quand Sandra s’approche un peu trop de son entrecuisse, elle la repousse, lui faisant comprendre qu’elle ne s’avoue pas encore vaincue…
Enfin, on verra bien, suite au prochain épisode. Je prends un peu de force, et retourne voir l’évolution des événements.
Elle a un sacré coup de fourchette, l’impatience lui fait vider son assiette en un temps record. Déjà, elle est repartie. Elle n’est malheureusement pas la seule à quitter la table. Anne, d’un air dégoûté, vient de se lever.
- Vous m’avez coupé l’appétit avec vos plans pervers. C’est dégueulasse ce que vous faîtes !
Je la rattrape alors qu’elle atteint sa voiture, garée avec les autres derrière le local à piscine.
- Attends, Anne. Ne prends pas les choses trop à cœur, c’est un jeu !
- T’appelle ça un jeu ? Pervertir et souiller Claire, qui je te le rappelle est une amie à toutes les deux, surtout à toi. Si c’est là ta façon de manifester ton amitié, et bien bravo, je ne te félicite pas !
- Claire en a accepté les règles, personne ne l’a forcé. J’ai été aussi surprise que toi qu’elle ait cédé aussi vite, mais apparemment elle en avait envie. C’est à elle seule d’assumer maintenant. Je comprends ta déception. Il y’a longtemps que tu t’es entichée d’elle, tu la croyais plus sérieuse, mais il n’en est rien ! Les gens sont ce qu’ils sont, elle n’est pas la sainte que tu t’imaginais. Au moins cela t’a ouvert les yeux, Claire n’était pas une fille pour toi, prends-le du bon côté.
Anne se tourne vers moi. J’ai touché juste. Elle me fixe d’un regard pathétique, les larmes lui rougissent les yeux. Elle ne fait aucun geste pour les retenir, elles roulent le long de ses joues pour s’écraser sur son T-shirt.
- Je la croyais différente, plus…plus pure. Cela me fait mal de la voir faire ça dans ces conditions, et surtout avec cette névrosée de Sandra.
Elle détourne le visage pour pleurer. Elle prend une profonde inspiration, réussissant en partie à se contrôler. Sa voix est chargée de haine lorsqu’elle reprend :
- Sandra utilise le sexe pour se détruire, tu le sais aussi bien que moi… Qu’elle veuille se perdre, ça c’est son problème, mais qu’elle le fasse seule, sans se sentir obligée d’entraîner les autres dans sa chute ! Si Claire a le malheur d’aimer ça, avec elle, je ne sais pas si elle aura le force de s’en remettre. Christelle, tu dois empêcher que cela arrive, il faut que tu interviennes, avant que cela ne soit trop tard ! Je t’en prie, fais-le, pour moi, pour Claire !
Son ton s’est radouci alors qu’elle me supplie de m’en mêler. Je ne peux pas lui refuser cette requête.
- Bon, je vais voir ce que je peux faire, mais je ne te promets rien.
Elle se jette dans mes bras. Un sourire mouillé illumine son triste visage. Je la laisse partir, et regagne la terrasse. Je fonce droit sur Fabrice.
- Allez, suffit les conneries ! On stoppe les dégâts, tu récupères ta femme, et on oublie tout !
Un sourire figé sur ses lèvres, et son teint pâle, me mettent aussitôt en alerte. J’en comprends vite la signification lorsque, de la chambre éclairée d’en haut, des gémissements syncopés se font entendre, suffisamment forts pour parvenir jusqu’à nous, montant et s’enflant dans le silence de la nuit. Ce sont des soupirs féminins très démonstratifs, scandés à un rythme plutôt réguliers, qui s’accélèrent brusquement, et finissent par des cris extasiés. Je reconnais la voix de Claire. J’arrive trop tard, ce que nous confirme tout de suite Laure en se précipitant sur nous, les yeux brillants et le feu aux joues.
- Vous entendez ? Claire a craqué, elle en peut plus, c’est vraiment torride là-haut ! J’ai perdu mon pari, mais ce n’est pas grave, le spectacle en vaut vraiment la peine, c’est hyper chaud ! De toute façon, je n’avais pas l’argent pour payer, et Sandra le savait bien…
- Allez, raconte, ne nous fait pas languir ! rugit l’une des invitées d’un air hilare.
A SUIVRE...
Ou totalité de l'histoire ici : http://divineinnocente.onlc.fr/29-La-fievre-au-corps.html