Suite des aventures de Claire qui, suite à un pari stupide, doit se plier aux éxigences de Sandra, lesbienne décadente et manipulatrice. Son gage : Passer une heure à flirter avec elle et résister aux délices de Lesbos…
" Quand j’ai refermé tout doucement la porte, elles étaient parties dans des positions aussi variées qu’acrobatiques, et Claire lui cède vraiment tout, mais alors vraiment tout ! Au point de lui avoir grimpé dessus pour se tordre sur elle comme une possédée, l’embrassant comme une vorace,
se frottant et se coulant comme si elle voulait s’arracher la peau tellement le désir la tenaille ! Même ma chienne en chaleur ne me colle pas autant ! "
Fabrice rit jaune. Il jette de temps en temps un coup d’œil inquiet en direction de la chambre où sa femme et Sandra s’éclatent joyeusement. On instaure un silence respectueux, attentif aux gémissements continus de Claire, soudain entrecoupés d’autres cris plus forts, primitifs, qui explosent en « oui oui » hystérique. C’est au tour de Sandra de prendre du plaisir, et elle l’exprime avec une telle force que l’on en reste bouche-bée. Ou Sandra exagère, ou Claire est très douée !
Fabrice a les traits tellement tirés que son sourire figé ressemble plus à un rictus effrayant. Il l’a bien cherché, qui sème le vent récolte la tempête ! On fait semblant d’ignorer les bruits d’en haut, les langues se délient, la bonne humeur reprend place. Fabrice ne cherche plus à sauver les apparences. Blême, il est à l’affût du moindre bruit venant de la chambre.
C’est à peine s’il fait attention à Laure qui, toujours excitée, se met à chantonner une mélodie que l’on reconnaît tous :
- » Soixante neuf, année érotique… »
Inutile de nous faire un dessin. En haut, les bruits et les halètements se prolongent, trahissant de folles étreintes, et une santé inépuisable.
Je me pèle une orange, l’oreille tendue. Les soupirs semblent enfin s’atténuer. Il était temps. Je vais m’adresser à Laure lorsque, soudain, les soupirs recommencent à repartir de plus belle, dans un crescendo régulier, jusqu’à un cri animal, purement sexuel. J’en suis depuis longtemps troublée, même si je feins l’indifférence. Même Anne finit par ne pas rester insensible à l’ambiance chaude, érotique, qui nous colle à la peau. Elle s’est fait une raison…
La température est délicieusement moite. On entend toujours vaguement le bruit de la mer. Toutes les conditions sont présentes pour chanter l’amour, le plaisir. Pour calmer mes nerfs, je décide de piquer une tête dans la piscine. Des copines m’y retrouvent, on effectue ensemble quelques longueurs. On se repose sur le rebord, parlant de choses et d’autres, lorsque Sandra réapparaît, nue et impudique, sans le moindre complexe, et se met à boire au goulot une bouteille d’eau qu’elle vide complètement. Le sexe, ça donne soif. Et cela fait également transpirer. Elle est en nage, le corps ruisselant, les cheveux en bataille. Son visage aux traits durs exprime l’inassouvissement. Une vitalité animale, perverse, imprègne tout son être. Elle ressemble à une harpie crée pour la luxure, fière de son pouvoir, dépourvue de grâce, mais active et infatigable dans la débauche. Par expérience, je sais qu’elle s’approprie toute l’énergie de sa partenaire, absorbant avec une avidité furieuse toutes les sensations voluptueuses de l’amour physique, et je n’ai aucun mal à imaginer dans quel état elle a laissé Claire. Malgré la fraîcheur de l’eau, des bouffées de chaleur me remontent. J’entends nettement Sandra qui s’adresse à Fabrice :
- Et bien, Fabrice, ta femme tient la forme. Un peu longue à démarrer, mais c’est pour mieux faire durer, on ne peut plus l’arrêter ensuite. Elle en veut toujours plus, je suis à court d’idées moi ! Il lui faut quelque chose de plus costaud pour assouvir ses appétits !
Elle disparait quelques minutes, nous laissant dans le mystère. Puis réapparait avec un geste théâtral, toujours aussi nue, sauf le gode-ceinture harnaché autour de sa taille, avec le sexe en latex dressé comme un trophée qu’elle prend à pleine main avec obscénité.
- Voilà qui devrait faire l’affaire. Ce que j’ai de plus gros, celui-là je le réserve pour les grandes occasions ! Allez, que la fête continue ! Sur ce, elle repart retrouver sa nouvelle compagne.
A SUIVRE…
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