INITIEE PAR UNE FEMME : Un stage professionnel oblige Isabelle à quitter sa famille pour se
rendre à Lyon, partageant une chambre d’hôtel avec Selena. Celle-ci va vite chercher à l’attirer sur les chemins tortueux d’une liaison interdite. Prête à tout pour l'initier aux délices
lesbiens... Mais Isabelle, femme mariée et mère de famille, n'est pas une conquête si facile...Peu après la naissance
de leur premier enfant, Victor et Isabelle fuient la Bretagne pour venir s’installer dans les Landes.
Selena est une femme à la quarantaine lumineuse, séduisante et très à la mode, animée par sa passion pour le plaisir et pour les femmes.
Isabelle, femme mariée à la vie bien tranquille, est au contraire une beauté froide dissimulant mal son manque de confiance et ses frustrations
refoulées.
Une proie facile pour Selena qui, déterminée et manipulatrice, exerce un pouvoir malsain sur Isabelle. Et, pour la plier à ses envies, va la
brusquer et l’emporter contre son gré dans son univers, briser ses défenses pour l’amener au bout de ses désirs.
" Issue d’une famille bourgeoise, j’ai vécu dans un contexte rigide et étouffant qui me marqua à jamais. J’ai passé de
longues années à souffrir du dédain de mes parents car je ne répondais pas à leurs attentes.
Pour eux, la réussite était un devoir sacré et mes deux sœurs excellaient dans leurs études. Je fus donc l’enfant rejetée par
tous, subissant les moqueries et les reproches, une humiliation qui a hanté toute ma jeunesse. Pour me protéger, je m’enfermais dans de la solitude et l’indifférence, fermant les yeux sur tout
désir d’amour et de tendresse. Puisque ma famille était incapable de m’aimer pour moi-même, je finis par m’en aller sitôt ma majorité atteinte, tournant le dos à mes racines, pleine de rancœur et
de fêlure qui ne cicatrisèrent jamais.
Je m’installais en Bretagne, survivant de petits boulots et continuant mes études par correspondance dans le secrétariat. Une
vie aussi rude que terne qui finit par briser tous mes rêves de bonheur. Je fermais les yeux sur tout espoir, essayant de me divertir avec deux ou trois liaisons avec des hommes qui aboutirent
bien évidemment sur des échecs cuisants.
Je m’étais tellement repliée sur moi-même, hermétique à tout sentiment, que je devins incapable d’aimer et de m’ouvrir aux
autres. Puis je rencontrais Jacques, un homme de dix ans mon aîné, un homme solide, fiable, travailleur et généreux, qui fît tomber à force de patience quelques-unes de mes
défenses.
J’avais enfin rencontré une personne qui croyait en moi et qui était prêt à construire quelque chose de sérieux. C’est donc
lui que je choisis pour être l’homme de toute une vie et le père de mes enfants. Après la naissance de notre fils, nous avons quitté la Bretagne pour nous installer dans la région natale de mon
mari, dans les Landes. Hélas, ce fût une erreur. Nous nous sommes enterrés dans une ville de province trop morne et ennuyeuse, endormis entre lacs et pins qui sentaient vite la
monotonie.
Malgré tout, je me suis efforcée de croire que j’étais heureuse en ménage, une femme sans histoire, fidèle et attachée à sa
famille, sérieuse et conventionnelle, se contentant de peu, acceptant la médiocrité du quotidien comme beaucoup de femmes qui subissent leur destin avec fatalité. Cet état d’esprit était
compatible avec mon look un peu strict et sévère, jupe et tailleur, dévoilant très peu mes formes, donnant l’impression d’être une beauté froide et inaccessible.
" De la glace qui ne demande qu’à fondre ! " raillait mon mari, fou amoureux de moi, m'icitant à me faire un tatouage au bas
des reins, espérant que cela briserait un peu mon côté trop réservé et conventionnel, et réussissant à prendre quelques photos sexy où je me sentais malgré tout mal à
l’aise.
Je parle volontairement à l’imparfait car tel était mon état d’esprit à cette époque, à un moment où je l’acceptais car je ne
connaissais rien d’autre. Jusqu’au jour où j’ai rencontré Selena qui a bouleversé ma vie trop tranquille… Employée comme secrétaire médical dans un cabinet ophtalmologique, j’ai dû quitter ma
petite ville de province pour suive un stage informatique à Lyon, loin des miens et ce pour une durée d’un mois.
Au début, j’étais effrayée et désorientée de perdre ainsi mes marques et me retrouver seule dans une grande ville inconnue,
mais ce malaise s’estompa assez vite par une impression de liberté et d’audace comme je n’en avais jamais connue. Je rencontrais d’autres collègues qui venaient de chaque coin de la France, avec
leur particularité, leur culture, leur caractère et expérience personnelle, et c’était si enrichissant de fréquenter d’autres gens de ma province profonde.
C’est ainsi que je fis connaissance de Selena qui devint ma compagne de chambre dans le modeste hôtel où nous passions toutes
nos nuits. Plus âgée et plus grande que moi, elle était du genre femme fatale et libérée, une superbe rousse au cheveux longs, genre extravertie et dévergondée, celle qui attire tous les regards
et qui n’a pas froid aux yeux. Elle avait ce tempérament espiègle et rieur, volubile et exubérant, qui la rendait fascinante, celle que l’on remarque tout de suite dans n’importe quelle
circonstance.
J’étais tout son contraire, timide et réservée, petite brune au visage enfantin et innocent, aussi jolie que discrète… Mais
malgré notre différence le courant passa tout de suite, elle me prit sous son aile comme une grande sœur le ferait, avec bienveillance et un instinct protecteur qui, d’emblée, me toucha
énormément. Sa présence à mes côtés était un véritable festival de gaieté et de malice en tout genre, un vrai clown qui riait de tout et accumulait les pitreries et bêtises comme une éternelle
effrontée. C’est sans état d’âme qu’elle m’aspirait dans son sillage, une tornade turbulente qui, au lieu de réviser les cours et approfondir nos connaissances informatiques, m’entraînait dans
les bars, pubs et discothèques, pour de folles nuits blanches.
Et, le pire que tout, c’est que j’adorais cela, retrouvant une jeunesse dont je n’avais pas profitée, et l’occasion m’était
enfin donnée de rattraper le temps perdu. Nous nous régalions, sur les pistes de danse, d’allumer et provoquer tous les mâles présents. Selena, avec ses allures lascives et son corps insolent de
beauté, rendait fou de désir les hommes qui tentaient bien évidemment leur chance… Mais sans succès.
Je compris vite qu’elle se riait d’eux avec un dédain manifeste parce qu’elle les détestait réellement, et pour cause :
Selena n’aimait que les femmes. Elle me l’avoua le plus simplement du monde le sixième jour, ce que j’aurais dû d’ailleurs comprendre à sa façon de me dévorer des yeux et ses manières tactiles et
câlines de me coller à chaque occasion. Mais je prenais tout cela pour de la simple amitié, et j’ai toujours été si naïve… Cette constatation, au lieu de m’écœurer ou m’inquiéter, attisa au
contraire ma curiosité et ne la rendit que plus fascinante et mystérieuse. Une lesbienne ! C’était la première fois que j’en fréquentais une, et c’était si éloignée des clichés que je m’en
faisais. Mais, si je fus intriguée au début, partager ma chambre avec elle fut une réelle torture.
Elle ne cessait de m’aguicher, me séduire, se promenant en nuisette ou tenue sexy dans la chambre avec une impudeur qui, au
lieu d’être vulgaire ou déplaisante, était au contraire d’un érotisme subjectif et raffiné. En plus, dans les conversations, elle me vantait les qualités des homosexuelles qui savent être si
douces et expertes, si patientes et si compréhensives, une expérience divine et magique pour les hétéros qui se laissaient tenter, et elle était si persuasive et habile pour enflammer mon
imagination que j’en fus vite convaincue et horriblement troublée…
Elle prit un malin plaisir à jouer avec mes nerfs la deuxième semaine et je réussis à tenir bon quelques jours. Mais je
résistais pour mieux lui céder, ce que je compris un jours où, à la fin d’un cours plus épuisant que les autres, je voulus tout de même réviser dans la chambre, installée studieusement sur une
chaise.
Je n’eus même pas le temps de m’atteler au travail que Selena, vêtue d’une robe moulante qui dévoilait à la perfection sa
lourde poitrine, se montra de nature joueuse et espiègle, pour ne pas dire câline et provocante. Elle se montrait très caressante, me tournant autour comme une louve affamée, à l’affût, me
frôlant de gestes insidieux qui ne cessaient de me déstabiliser.
A quoi jouait-elle ? Je le compris assez vite lorsqu’elle s’installa sur mes genoux, et je protestai trés vite mais elle
m’ordonna le silence en posant un doigt sur mes lèvres, les caressant en même temps d’un geste provocant.
Ses intentions se déclarèrent de façon assez directe quand elle voulut m’embrasser sur la bouche. Mon premier réflexe fût de
la repousser pour me relever, mais elle se pencha sur moi en m’étreignant si fort que toute tentative de retraite était impossible.
Je cherchai ensuite à me débattre, fuyant sa bouche qui cherchait toujours mes lèvres, me contorsionnant en tout sens avec
des gémissements de panique, mais elle s’accrochait à moi avec une force décuplée, s’excitant de ma résistance, mêlant ses membres aux miens, m’enroulant comme une pieuvre affamée, se frottant
sur moi de souples mouvements du bassin, s’incrustant de tout son corps comme pour mieux se fondre.
Ne pouvant accéder à ma bouche que je lui refusais toujours en bougeant la tête rapidement, elle se rabattit sur ma gorge et
mon cou qu’elle couvait de baisers affamés, de coups de langue aussi humides qu’obscènes, se régalant de ma peau et mon odeur comme un animal sauvage qui se laisse aller à ses instincts les plus
primitifs.
Son ardeur était si intense et si communicative que j’étais autant prise de court que vulnérable, avec un mal fou à respirer,
la bouche si grande ouverte qu’elle en profitait pour y prendre possession, me relançant de baisers avides et possessifs.
Quand je cherchai à détourner la tête, elle me saisissait fermement le visage pour chercher ma bouche. Si je réussissais à la
fuir et à la supplier d’arrêter, elle étouffait mes protestations en couvrant mes lèvres d’une main autoritaire.
Ses manières dominatrices eurent raison de ma résistance, comme si j’avais besoin au fond d’être un peu forcée et bousculée
pour dévoiler une nature inavouable dont je ne soupçonnais même pas l’existence, l’envie secrète d’être poussée dans mes retranchements, soumise et vulnérable, manipulée et
impuissante.
Je finis donc par faiblir, avouant ma défaite dans un sanglot désespéré de biche. Sa bouche était pulpeuse et fruitée, vorace
et appliquée en même temps, si brûlante de volupté que je devins toute molle et haletante lorsque nous échangeâmes le baiser le plus long et le plus sensuel que je connus.
Rien à voir avec
un baiser d’hommes, qui pique ou sent le tabac, car il y’ avait ici une douceur et une volupté que seule une femme pouvait dégager, comme des ondes électriques et lascives qui se transmettaient
avec une magie incomparable. Cette expérience était divine et bouleversante, me mettant vite dans un état indescriptible. Le baiser dura une éternité, et en même temps elle m’affolait
prodigieusement en bougeant voluptueusement son corps contre le mien, avec la souplesse d’un serpent, ce qui était déjà une véritable caresse en soit tellement ses courbes voluptueuses épousaient
mon corps étroitement.
Je ne cherchai nullement à lui résister lorsqu’elle me déshabilla, ôtant mon chemisier, et je me laissai faire en tremblant
et haletant comme une sportive qui n’arrive pas à retrouver son souffle, dépassée par les événements qui allaient trop vite. http://www.divineinnocente.onlc.fr/
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