Jeudi 16 février
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Un instant, elle réussit à la saisir, l’aspire toute entière, puis la lèche lentement et longuement avant de reprendre sa course effrénée quand Claire se remet à la
fuir. Une échappatoire de courte durée quand Patricia reprend possession de sa bouche. Les lèvres de la jeune femme sont douces, chaudes et humides, et son haleine parfumée se mêle à la sienne
dans un souffle si grisant que Claire cesse un instant de se dérober.
Sa langue a surtout un goût sucré et piquant, irradiant dans son palais de douces décharges électriques qui descendent en vagues brûlantes le long de son corps.
Elle se ferme malgré tout à toute sensation qui pourrait être trop agréable. Une femme aimant les femmes aurait pu adorer ce genre de baisers, mais pas elle. Pour l’embrasser, Patricia s’est
étendue de tout son corps sur elle, plantant un genou entre ses cuisses, et des deux mains elle s’empare fermement de ses fesses et les malaxe vigoureusement. Ainsi, elle ne cesse de l’attirer à
elle, forçant leurs corps à entrer en contact toujours plus étroit. Claire se tétanise, un bloc de glace, comme si son esprit et son corps s’obligeaient à rester hermétique à toute émotion. Les
yeux fixes et stupéfaits, elle essaie d’accrocher le regard de sa jeune partenaire, en proie à une incoercible inquiétude et hésitant sur l’attitude à prendre. Le comportement de Patricia devient
réellement étrange. Elle est aussi volcanique que survoltée et elle se demande si elle joue toujours la comédie – et elle est alors la plus douée des actrices si tel est le cas – ou si sa vraie
nature n’est pas entrain de prendre le dessus. Sans se préoccuper de ses tourments, Patricia semble toujours vouloir se fondre en elle. Résignée, Claire ferme les yeux, le souffle court. Elle
décide d’attendre la suite des événements, il lui sera toujours possible de faire marche arrière si sa partenaire va trop loin. Son esprit vagabonde, fuyant l’événement présent. Pour la sortir de
sa torpeur, Patricia la chevauche, frottant son entre-cuisse d’un long mouvement du bassin sur les longues jambes parfaitement galbées dont elle peut, sous elle, apprécier la finesse des lignes
et les muscles divinement dessinés sous la peau douce et soyeuse. Un contact qui l’excite incroyablement alors qu’elle continue de s’y appuyer, se déhanchant dans un mouvement
obscène.
Trop abasourdie pour réagir, Claire la laisse faire, réfléchissant encore sur le comportement à adopter. Elle se laisse quelques minutes de soumission, se faisant
toute molle… Elle sent le poids des seins contre sa poitrine, la peau blanche vibrer et onduler souplement tout contre elle, et ce contact est délicieusement aphrodisiaque. De cette chair
frémissante et satinée monte des effluves frais et sensuels, une odeur terriblement enivrante qu’elle aspire à pleins poumons. Claire ouvre soudain les yeux et, comme revenant à elle, la repousse
légèrement pour la regarder avec intensité. Mais Patricia, ignorant son regard interrogateur, est trop occupée à poser ses yeux brûlants sur l’échancrure de la robe noire qui laisse voir la
naissance d’une magnifique paire de seins que le soutien-gorge à du mal à contenir. Elle n’arrive pas à détacher ses yeux de ces divines rondeurs, impatiente de découvrir la poitrine dans sa
somptueuse nudité. Elle n’y tient plus, sa main s’avance vers la poitrine haletante, mais Claire saisit ses poignets en plein vol et l’immobilise.
- Non, pas ça… implore t- elle.
Elle a toujours été très réceptive de la poitrine. Lorsqu’elle était en état d’excitation, ses seins présentaient de très larges
aréoles dont la peau, particulièrement fine, devenait extrêmement sensible. Et, avec horreur, elle réalise qu’en ce moment ses tétons sont dressés d’une façon significative, frémissants au milieu
des aréoles qui se durcissent justement en monticule. Inutile donc de jouer avec le feu en se prêtant à des caresses qui pouvaient déborder sur un chemin qu’elle s’interdisait
d’emprunter.
http://divineinnocente.onlc.fr/48-Le-Chateau-des-Tribades-10.html
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