Lundi 31 octobre
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Je n’eus même pas le temps de m’atteler au travail que Selena, vêtue d’une robe moulante qui dévoilait à la perfection son insolente poitrine, se montra de
nature joueuse et espiègle, pour ne pas dire câline et provocante. Elle se montrait très caressante, me tournant autour comme une louve affamée, à l’affût, me frôlant de gestes insidieux qui ne
cessaient de me déstabiliser.
Elle effleura même mes tétons pointus sous mon tee-shirt dans une caresse lente et mesurée, et plongea son regard dans le mien avec insolence, puis, elle
entrouvrit la bouche en laissant s’échapper un soupir d’excitation à peine audible. Lorsque devant cette expression orgasmique feinte, je me sentis malgré moi troublée et me mit à rougir, Selena
m'adressa un sourire coquin.
- Avec les femmes je suis une amante experte et redoutable ma chérie, je peux te l’assurer... me souffla-t-elle d’une voix mielleuse en
m'obligeant à lever la tête pour que je la regarde en face.
- Attends… Je n’ai jamais fait ça avec une fille et je ne suis pas prête pour cela... Jamais tu m'entends ? Aucune envie et aucune disposition pour les
amours entre femmes, je suis hétéro, mariée...
Mais elle fît celle qui n'avait rien entendu. Bon sang, à quoi jouait-elle ? Je le compris assez vite lorsqu’elle s’installa sur mes genoux, et je
protestai très vite mais elle m’ordonna le silence en posant un doigt sur mes lèvres, les caressant en même temps d’un geste provocant. Alors que je réussis à me relever, elle tentait de me
rassurer par de douces paroles réconfortantes, mais sa façon insistante de me maintenir la tête en me tenant par le menton n'avait rien de rassurant.
Ses intentions se déclarèrent de façon assez directe quand elle voulut m’embrasser sur la bouche.
Mon premier réflexe fût de la repousser, poings fermés et crispés, mais elle se pencha sur moi en m’étreignant si fort que toute tentative de retraite
était impossible.
Je cherchai ensuite à me débattre, fuyant sa bouche qui cherchait toujours mes lèvres, me contorsionnant en tout sens avec des gémissements de panique,
mais elle s’accrochait à moi avec une force décuplée, s’excitant de ma résistance, mêlant ses membres aux miens, m’enroulant comme une pieuvre affamée, se frottant sur moi de souples mouvements
du bassin, s’incrustant de tout son corps comme pour mieux se fondre.
Je finis par perdre l'équilibre, tombant à la renverse sur le lit où elle accompagna ma chute, toujours soudée à
moi.
Ne pouvant accéder à ma bouche que je lui refusais toujours en bougeant la tête rapidement, elle se rabattit sur ma gorge et mon cou qu’elle couvait de
baisers affamés, de coups de langue aussi humides qu’obscènes, se régalant de ma peau et mon odeur comme un animal sauvage qui se laisse aller à ses instincts les plus primitifs.
Puis, avec autorité, m'obligeant à me redresser un bref instant, me débarrassant de mon tee-shirt malgré mes suppliques qu'elle étouffait de baisers
goulus.
Son ardeur était si intense et si communicative que j’étais autant prise de court que vulnérable, avec un mal fou à respirer, la bouche si grande ouverte
qu’elle en profitait pour y prendre possession, me relançant de baisers avides et possessifs.
Quand je cherchais à détourner la tête, elle me saisissait fermement le visage pour chercher ma bouche. Si je réussissais à la fuir et à la supplier
d’arrêter, elle étouffait mes protestations en couvrant mes lèvres d’une main autoritaire.
Ses manières dominatrices eurent raison de ma résistance, comme si j’avais besoin au fond d’être un peu forcée et bousculée pour dévoiler une nature
inavouable dont je ne soupçonnais même pas l’existence, l’envie secrète d’être poussée dans mes retranchements, soumise et vulnérable, manipulée et impuissante.
Je finis donc par faiblir, avouant ma défaite dans un sanglot désespéré de biche.
http://www.divineinnocente.onlc.fr/4-Initiation-lesbienne-ou-les-ravages-de-la-chair.html
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